Très bon article de Georges Lane : la "franchise", le dernier oxymoron implicite trouvé.
Où est le mensonge ? Dans le fait, entre autres, d'appeler "franchise" ce qui n'est qu'une diminution des remboursements. Mais surtout, dans le fait de continuer à faire croire que des ajustements technocratiques suffiront pour rafistoler la Sécu soviétique que le monde entier ne nous envie pas.
30.5.07
29.5.07
Alerte ! Rapetassage technocratique en vue !
Il se confirme que ce gouvernement n'a aucun plan cohérent pour l'assurance maladie, si ce n'est continuer la même politique collectiviste et technocratique qui échoue depuis 30 ans (voire 60 ans). Au lieu de favoriser l'ouverture à la concurrence (qui découle des directives européennes), seule solution pour remédier aux déficits et à l'accroissement de la dette, il se limite à continuer dans le rapetassage absurde. Tant que le Titanic n'est pas au fond de l'eau, les politicards espèrent rester à la barre et refiler à leurs successeurs la patate chaude, cet héritage honteux du communisme français ("du génie national", disait l'ancien président du soviet suprême Chirak).
Aujourd'hui, on parle d’instaurer une "franchise", en faisant mine ainsi d'emprunter aux techniques de l'assurance pour faire croire qu'on n'est pas la pire entreprise de spoliation et de démolition de la société qui ait jamais existé en France, après le Comité de Salut Public et le pétainisme. Qu'inventera-t-on demain ? Une loterie pour tirer au sort les remboursements qui seront honorés ? Une exclusion de ceux qui seront jugés trop fortunés pour mériter d'être remboursés, mais assez fortunés pour continuer à cotiser ?
La santé est un "bien" assez difficile à assurer (c'est encore plus vrai pour la SS qui n'est pas une assurance), car elle ne relève pas du pur aléa auquel sont habitués les assureurs. En effet, nos comportements influent sur notre santé. Et le fait d'être assuré influe aussi sur nos comportements. Même s'il n'est pas toujours facile de séparer ce qui est du domaine de la malchance ou de l'accident, de ce qui était prévisible (cancer du poumon pour le fumeur, cirrhose du foie pour l'alcoolique), il semble justifié de faire payer davantage les populations à risque, voire de refuser de les assurer. C'est ce que font certaines assurances privées avec les questionnaires de santé (des questionnaires pas bien méchants d'après ce que j'ai pu voir). L'assurance n'est pas de l'assistanat : celui qui veut être assuré alors qu'il met sa santé en danger ne demande pas autre chose que d'être assisté par les autres, à qui il fait payer les résultats de son irresponsabilité. Les risques avérés qui semblent par ailleurs inassurables peuvent être pris en charge par des mécanismes de solidarité volontaire, mais c'est un autre sujet.
L'article suivant d'Econoclaste, une franchise pour les dépenses de santé, discute des deux problèmes principaux de l'assurance santé : la sélection adverse, et l'aléa moral.
La sélection adverse : les gens en bonne santé auront tendance à ne pas s'assurer (cas fréquent aux US), tandis que les autres auront du mal à trouver des assureurs qui les acceptent. Conclusion autoritaire : il faut obliger tout le monde à s'assurer et/ou empêcher les assureurs de faire de la sélection.
L'aléa moral : ceux qui sont assurés se sentent sécurisés et se lancent dans la surconsommation médicale ("de toute façon, c'est remboursé"). Conclusion autoritaire : il faut rationner les soins ou faire payer plus cher ceux qui exagèrent.
En fait, l'assurance (la vraie, pas la SS), connaît ces soucis depuis longtemps et sait les traiter. La SS, elle, ne connaît que les solutions autoritaires qui pénalisent tout le monde tout en aggravant les problèmes.
La sélection est déjà un fait en pratique : ainsi, les assurances santé privées sont plus chères pour les vieux que pour les jeunes. On pourrait imaginer que les fumeurs ou les obèses payent plus cher (ce n'est pas encore le cas en pratique, à ma connaissance). Dans un monde idéal, on serait assuré avant que le risque survienne, par exemple à la naissance, voire avant, ce qui éliminerait le problème de la sélection. Dans le monde réel, il est légitime que l'assureur examine le risque avant de l'assurer (il n’est pas là pour faire de la bienfaisance, mais pour fournir à ses clients un service au meilleur coût).
On peut rétorquer que cela conduit à une intrusion inacceptable dans la vie privée des gens, et que les compagnies d'assurance ne devraient pas obtenir d'information sur les caractéristiques de leurs clients (c’était un des arguments en 1945 pour instaurer une SS universelle obligatoire). Mais d’une part on accepte une telle « intrusion » dans bien d’autres domaines (assurance auto, demande de crédit…) ; d’autre part, procéder ainsi introduirait une asymétrie d’information qui avantagerait les « mauvais clients » et ferait grimper les primes (voir aussi pourquoi n'existe-t-il pas d'assurance-divorce? chez Econoclaste). Cela explique d’ailleurs les difficultés perpétuelles de la SS, qui encourage à la consommation en déresponsabilisant les assujettis (qui trouvent là un moyen légitime de se rebeller : « je peux dépenser tout ce que je veux, de toute façon la sécu me coûtera toujours pareil ») .
Quant à l'aléa moral, la franchise est un des moyens de limiter ses effets, d'autant plus intéressant pour le client que sa prime d'assurance s'en trouve réduite par rapport à un contrat sans franchise (dont rien à voir avec la SS autoritaire qui vous fera casquer toujours autant, franchise ou pas).
Evidemment, la SS est incapable de traiter convenablement ces problèmes, puisque ce n'est pas une assurance, mais un mécanisme de répartition collectiviste aveugle et injuste.
Si vous êtes parvenus jusqu'ici et que vous jugez mes propos scandaleux, c'est sans doute que vous confondez assurance et solidarité. Cette confusion est à la fois la justification de l’existence de la SS et l’explication de son inefficacité.
Aujourd'hui, on parle d’instaurer une "franchise", en faisant mine ainsi d'emprunter aux techniques de l'assurance pour faire croire qu'on n'est pas la pire entreprise de spoliation et de démolition de la société qui ait jamais existé en France, après le Comité de Salut Public et le pétainisme. Qu'inventera-t-on demain ? Une loterie pour tirer au sort les remboursements qui seront honorés ? Une exclusion de ceux qui seront jugés trop fortunés pour mériter d'être remboursés, mais assez fortunés pour continuer à cotiser ?
La santé est un "bien" assez difficile à assurer (c'est encore plus vrai pour la SS qui n'est pas une assurance), car elle ne relève pas du pur aléa auquel sont habitués les assureurs. En effet, nos comportements influent sur notre santé. Et le fait d'être assuré influe aussi sur nos comportements. Même s'il n'est pas toujours facile de séparer ce qui est du domaine de la malchance ou de l'accident, de ce qui était prévisible (cancer du poumon pour le fumeur, cirrhose du foie pour l'alcoolique), il semble justifié de faire payer davantage les populations à risque, voire de refuser de les assurer. C'est ce que font certaines assurances privées avec les questionnaires de santé (des questionnaires pas bien méchants d'après ce que j'ai pu voir). L'assurance n'est pas de l'assistanat : celui qui veut être assuré alors qu'il met sa santé en danger ne demande pas autre chose que d'être assisté par les autres, à qui il fait payer les résultats de son irresponsabilité. Les risques avérés qui semblent par ailleurs inassurables peuvent être pris en charge par des mécanismes de solidarité volontaire, mais c'est un autre sujet.
L'article suivant d'Econoclaste, une franchise pour les dépenses de santé, discute des deux problèmes principaux de l'assurance santé : la sélection adverse, et l'aléa moral.
La sélection adverse : les gens en bonne santé auront tendance à ne pas s'assurer (cas fréquent aux US), tandis que les autres auront du mal à trouver des assureurs qui les acceptent. Conclusion autoritaire : il faut obliger tout le monde à s'assurer et/ou empêcher les assureurs de faire de la sélection.
L'aléa moral : ceux qui sont assurés se sentent sécurisés et se lancent dans la surconsommation médicale ("de toute façon, c'est remboursé"). Conclusion autoritaire : il faut rationner les soins ou faire payer plus cher ceux qui exagèrent.
En fait, l'assurance (la vraie, pas la SS), connaît ces soucis depuis longtemps et sait les traiter. La SS, elle, ne connaît que les solutions autoritaires qui pénalisent tout le monde tout en aggravant les problèmes.
La sélection est déjà un fait en pratique : ainsi, les assurances santé privées sont plus chères pour les vieux que pour les jeunes. On pourrait imaginer que les fumeurs ou les obèses payent plus cher (ce n'est pas encore le cas en pratique, à ma connaissance). Dans un monde idéal, on serait assuré avant que le risque survienne, par exemple à la naissance, voire avant, ce qui éliminerait le problème de la sélection. Dans le monde réel, il est légitime que l'assureur examine le risque avant de l'assurer (il n’est pas là pour faire de la bienfaisance, mais pour fournir à ses clients un service au meilleur coût).
On peut rétorquer que cela conduit à une intrusion inacceptable dans la vie privée des gens, et que les compagnies d'assurance ne devraient pas obtenir d'information sur les caractéristiques de leurs clients (c’était un des arguments en 1945 pour instaurer une SS universelle obligatoire). Mais d’une part on accepte une telle « intrusion » dans bien d’autres domaines (assurance auto, demande de crédit…) ; d’autre part, procéder ainsi introduirait une asymétrie d’information qui avantagerait les « mauvais clients » et ferait grimper les primes (voir aussi pourquoi n'existe-t-il pas d'assurance-divorce? chez Econoclaste). Cela explique d’ailleurs les difficultés perpétuelles de la SS, qui encourage à la consommation en déresponsabilisant les assujettis (qui trouvent là un moyen légitime de se rebeller : « je peux dépenser tout ce que je veux, de toute façon la sécu me coûtera toujours pareil ») .
Quant à l'aléa moral, la franchise est un des moyens de limiter ses effets, d'autant plus intéressant pour le client que sa prime d'assurance s'en trouve réduite par rapport à un contrat sans franchise (dont rien à voir avec la SS autoritaire qui vous fera casquer toujours autant, franchise ou pas).
Evidemment, la SS est incapable de traiter convenablement ces problèmes, puisque ce n'est pas une assurance, mais un mécanisme de répartition collectiviste aveugle et injuste.
Si vous êtes parvenus jusqu'ici et que vous jugez mes propos scandaleux, c'est sans doute que vous confondez assurance et solidarité. Cette confusion est à la fois la justification de l’existence de la SS et l’explication de son inefficacité.
27.5.07
Les bandits qui nous gouvernent...
Le Parisien frappe un grand coup en dévoilant les moeurs de la cleptocratie au pouvoir (le scandaleux pillage du mobilier national). 17 000 pièces du mobilier national ont disparu. Oh, elles ne sont pas "tombées du camion", comme on dit dans le Milieu, elles ont au contraire été sans doute chargées très officiellement dans les camions de déménagement des ministères. Le citoyen est donc volé deux fois, une fois par les impôts qui font vivre la racaille politicienne, une seconde fois par le détournement à usage privé des biens dits "publics" (les "biens publics" sont une fiction étatiste à usage cleptocratique exclusif).

Il est temps de vider tous les palais nationaux et de vendre tout ça (palais compris) aux Chinois ou aux Indiens, qui sauront mieux les rentabiliser que leurs inutiles occupants actuels. Ces derniers pourront toujours se recycler en vendant à la sauvette des portraits des anciens présidents de la République...
Il est temps de vider tous les palais nationaux et de vendre tout ça (palais compris) aux Chinois ou aux Indiens, qui sauront mieux les rentabiliser que leurs inutiles occupants actuels. Ces derniers pourront toujours se recycler en vendant à la sauvette des portraits des anciens présidents de la République...
L'avenir du monde selon Jacques Attali : le triomphe de l'anarcho-capitalisme ?
C'est dans le hors-série de mai-juin 2007 de Capital. Mes commentaires sont entre crochets.
Capital : Les Etats du futur seront-ils aussi puissants que ceux d'aujourd'hui ?
Jacques Attali : Non, car les multinationales financières et industrielles s'empareront de prérogatives qui relèvent actuellement de la souveraineté des nations. Elles gèreront des services d'éducation et de santé [deux domaines dans lesquels l'Etat n'a rien à faire, selon nous], l'assurance retraite et l'administration des droits sociaux. Elles vendront des services de polices, d'armées et d'agences de renseignements privées à d'autres entreprises ou à des groupes de riches particuliers [c'est un début d'anarcho-capitalisme avec la mise en concurrence des pouvoirs dits "régaliens" telle que la souhaitait déjà Gustave de Molinari au XIXe siècle]. Du coup les recettes fiscales des Etats diminueront. On achètera ces services privés soit en payant directement, soit au moyen de primes d'assurance. La puissance de l'industrie de l'assurance deviendra donc énorme [je le crois aussi, l'Etat étant un mauvais assureur, on aura tout à y gagner], d'autant qu'elle profitera aussi de la montée des risques dus au vieillissement, à l'insécurité urbaine, aux catastrophes provoquées par les dérèglements climatiques.
26.5.07
Trop de rouge !
Je trouve qu'il y a trop de rouge dans les photos officielles. Le drapeau français est toujours arrangé de telle façon que la partie inférieure, rouge, occupe la plus grande partie de l'image.
Je n'ignore pas l'origine des trois couleurs. Je sais aussi que certains pays, notablement plus libéraux que la Soviétie française, sont encore plus dans le rouge (voir le drapeau de la Suisse, croix blanche sur fond rouge). Mais ce rouge-là rappelle trop les déficits (pour être dans le rouge, on est dans le rouge !) et le collectivisme français, représenté au plus haut de l'Etat par le "président de la République" (terme bizarre pour désigner celui qui n'est en fait que le patron des fonctionnaires).
Pour terminer dans le rouge, je suis très fière que mon site soit censuré en Chine (au même titre que celui de Claude Reichman, ou www.liberaux.org, et des tas d'autres blogs ou sites libéraux), s'il faut en croire greatfirewallofchina.org. Savoir qu'une racaille de fonctionnaire rouge qui vit de la sueur et du sang de ses compatriotes s'est donné la peine de m'empêcher d'entrer dans son pays, c'est vraiment l'hommage du vice à la vertu.
Et j'en rajoute : "vive le Tibet ! vive le Tibet libre, débarrassé de la chienlit esclavagiste !". Vous me direz que c'est facile à dire quand on est à 10000 km de la Chine. C'est bien pour ça qu'il faut commencer par combattre le collectivisme là où l'on vit, le collectivisme et sa meilleure manifestation, la SS à la française.
24.5.07
La dynamique du dérapage incontrôlé
La sinistre SS va toujours plus dans le mur, mais c'est pas grave : vos enfants payeront ! A lire : Sécu: le gouvernement cache le dérapage, sur Rue89.
C'est pas grave, il faudra juste agrandir encore le Musée de l'esclavage...
C'est pas grave, il faudra juste agrandir encore le Musée de l'esclavage...
Des articles sur la santé : économie et politique
Jean-Louis Caccomo a écrit un article la santé, c'est aussi une question d'économie que je me suis empressée d'aller contester, avec mon esprit de contradiction, pour nier la pertinence de toute "politique de santé publique". Je me cite (je sais, c'est horriblement prétentieux et impoli) :
C'est aussi pour moi l'occasion de constater l'ignorance profonde des Français. Voilà un commentateur à cet article de Jean-Louis qui n'imagine pas qu'il y ait une vie sans (ou après) la Sécu, et qui écrit : "Quelle assurance maladie privée va régler le traitement de votre enfant leucémique, la chimio onéreuse de votre cancer, vos opérations chirurgicales ?". J'imagine qu'au XVIIIe siècle les citadins ignorants devaient penser : "qui va nous fournir du pain si l'Etat ne s'occupe pas du commerce du blé ?" Et en France, il y a quelques décennies : "que va-t-on devenir si l'Etat supprime le contrôle des prix ?". C'est comme un prisonnier qui serait depuis si longtemps en prison qu'il n'imaginerait pas comment on peut vivre autrement que derrière les barreaux.
Je l'ai lu et entendu à de nombreuses reprises : énormément de gens sont persuadés qu'il est impossible de gérer la santé autrement que par l'Etat, ou plutôt par une gestion collective type SS : "vous ne vous rendez pas compte combien ça coûte" , "en fin de vie les dépenses sont ahurissantes", etc. Il ne comprennent pas que la sinistre SS n'est pas une magicienne, mais qu'elle joue (ou essaie de jouer) le rôle d'un assureur, ni plus ni moins. Et avec tous ses déficits elle a les poches moins profondes qu'un assureur, lui-même réassuré.
Georges Lane, dont je recommande le récent article "les assurances privées du risque maladie", explique avec raison :
Vous semblez déduire du fait que "les individus ne sont donc pas totalement responsables de leur capital santé" qu'il y a une "place pour une politique de la santé" ainsi que pour des institutions publiques de santé.____
Cela me semble un non-sequitur. Le paysan n'est pas responsable du temps qu'il fera demain, et il ne peut rien contre un orage qui va anéantir ses récoltes. Faut-il par conséquent une politique agricole ? Un soutien de l'Etat qui viendra à son secours en cas de pépin ?
Non. C'est uniquement une question d'assurance. L'assurance est faite pour nous sécuriser face aux aléas. De la même façon, les aléas de santé contre lesquels nous ne pouvons rien peuvent être pris en charge par l'assurance. L'Etat ne fait pas autre chose qu'usurper cette mission, et il fait ça beaucoup plus mal qu'un vrai assureur. Il n'est pas davantage de la mission de l'Etat de s'occuper de santé que d'approvisionnement alimentaire ou d'habillement.
Si par "politique de la santé" vous entendez la prévention ou la prophylaxie, on n'a pas besoin non plus, de nos jours où l'information circule si vite et si bien, d'un état pour faire ça. Un ordre des médecins ou des pharmaciens suffit (ou d'autres types d'associations, voire les assureurs-santé qui, au premier chef, sont préoccupés de limiter les dépenses).
"Le comportement des autres peut nuire à ma santé (externalités négatives)", certes, mais cela ne justifie pas davantage une intervention étatique au-delà de règles évidentes qui expriment les droits de chacun à ne pas subir d'agression (les autres peuvent aussi me nuire par leur comportement au volant d'une voiture, c'est pour cela qu'il y a un code de la route, pas besoin de "politique de la route").
Peut-on à la fois justifier l'existence d'une politique de la santé et reprocher à l'Etat de faire du planisme ?
Et quel serait le contenu d'une politique de santé qui serait légitime ?
Que la santé soit une affaire publique ne signifie pas que l'Etat ait à y intervenir. L'Etat est un très mauvais assureur, comme il est un très mauvais médecin, banquier, entrepreneur, enseignant, etc.
Il se trouve que l'Etat a aujourd'hui une politique de la santé, mais ça ne veut pas dire qu'une telle politique soit nécessaire, ni qu'il soit nécessaire que ce soit l'Etat qui s'en charge, de même que l'Etat n'intervient plus dans le "commerce des grains", comme il le faisait au XVIIIe siècle.
Que l'Etat se limite à sa fonction de monopole de la force, qu'il remplit déjà très mal... ça nous fera une santé, comme on dit !
C'est aussi pour moi l'occasion de constater l'ignorance profonde des Français. Voilà un commentateur à cet article de Jean-Louis qui n'imagine pas qu'il y ait une vie sans (ou après) la Sécu, et qui écrit : "Quelle assurance maladie privée va régler le traitement de votre enfant leucémique, la chimio onéreuse de votre cancer, vos opérations chirurgicales ?". J'imagine qu'au XVIIIe siècle les citadins ignorants devaient penser : "qui va nous fournir du pain si l'Etat ne s'occupe pas du commerce du blé ?" Et en France, il y a quelques décennies : "que va-t-on devenir si l'Etat supprime le contrôle des prix ?". C'est comme un prisonnier qui serait depuis si longtemps en prison qu'il n'imaginerait pas comment on peut vivre autrement que derrière les barreaux.
Je l'ai lu et entendu à de nombreuses reprises : énormément de gens sont persuadés qu'il est impossible de gérer la santé autrement que par l'Etat, ou plutôt par une gestion collective type SS : "vous ne vous rendez pas compte combien ça coûte" , "en fin de vie les dépenses sont ahurissantes", etc. Il ne comprennent pas que la sinistre SS n'est pas une magicienne, mais qu'elle joue (ou essaie de jouer) le rôle d'un assureur, ni plus ni moins. Et avec tous ses déficits elle a les poches moins profondes qu'un assureur, lui-même réassuré.
Georges Lane, dont je recommande le récent article "les assurances privées du risque maladie", explique avec raison :
Nos historiens oublient, cachent ou, tout simplement, ne savent pas que l'assurance est en définitive l'une des dernières grandes découvertes de l'homme, l'un des derniers grands progrès technologiques dans le domaine économique et social. Celui-ci tient à ce qu'elle combine des techniques tant juridiques qu'économiques ou mathématiques qui avaient été découvertes antérieurement et qui, comme la propriété, la responsabilité juridique, le contrat ou la prévoyance (l'épargne, financière ou non, la spéculation) avaient fait leur preuve pour accroître le domaine du certain de tout être humain. Il contribue à ce que les individus choisissent de vivre en société, sinon en toute connaissance, du moins en une ignorance réduite.
23.5.07
Fin effective du monopole de la Sécurité sociale
Pour mémoire, je recopie la question que j'avais posée en février sur debats-sarkozy. Cette question se trouvait à cette adresse, qui a disparu après l'élection.
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345 votes
Fin effective du monopole de la Sécurité sociale
Santé - Solidarité - Famille
par Laure, le mercredi 07 février 2007
Quand N. Sarkozy compte-t-il mettre en oeuvre de façon effective la fin du monopole de la Sécurité sociale, qui résulte des directives européennes de 1994 ? (92/49/CEE et 92/96/CEE). Je signale que la question a été également soulevée il y a un mois par le député UMP Jérôme Rivière (voir question écrite n°115253 sur http://www.questions.assemblee-nationale.fr/). Actuellement les personnes qui quittent les caisses anciennement monopolistiques doivent faire face à des procès qui semblent injustifiés au regard de la législation européenne.
Commentaires
1. Le mercredi 07 février 2007 à 16:47, par catherine ravard
Effectivement, si les textes européens existent, pourquoi empêcher la concurrence entre plusieurs assureurs français ? Chaque français devrait être libre de gérer ses cotisations maladie selon sa propre situation.
De plus, si la part des charges patronales (santé, retraite, chômage) était reversée à chaque salarié, celui-ci aurait alors la liberté de cotiser selon ses besoins individuels (voir article du point de jacques marseille - décembre).
2. Le mercredi 07 février 2007 à 17:24, par julien frache
Cela permettrait d'éviter de multiples procédures pour de plus en plus de citoyens.
Si seulement nous étions un pays libre dans nos choix ....
3. Le mercredi 07 février 2007 à 19:13, par Maurice
Effectivement, bonne question, la fin du monopole donnerait la liberté de choisir son mode de vie (cigarette, alcool, régime alimentaire), les français redevenant responsables de leurs propres vies. Et le slogan de Nicolas Sarkozy n'est-il pas de "redonner de la liberté aux français"?
Merci
4. Le mercredi 07 février 2007 à 19:41, par Awikatchikaen
En ce cas qu'en serait il des personnes les plus défavorisées ?
5. Le mercredi 07 février 2007 à 19:54, par Laure Allibert
Pour les personnes défavorisées il n'y aura rien de changé, puisque la CMU provient des impôts, et non des cotisations sociales.
Par ailleurs, les chiffres montrent que les assurances ou mutuelles privées reviennent bien moins cher que les cotisations d'assurance-maladie, même pour un smicard.
6. Le jeudi 08 février 2007 à 11:43, par samuel
« Le monopole est ainsi fait qu'il frappe d'immobilisme tout ce qu'il touche » (Frédéric Bastiat).
Les citoyens de ce pays ne sont pas plus idiots que ceux des autres pays, et si le pouvoir central cesse de décider à leur place, ils seront parfaitement capable de choisir eux-même leur assurance santé comme ils le font déjà pour leur mutuelle. De plus, il ne s’agit pas de « détruire » l’assurance santé, mais de laisser les citoyens disposer de la richesse qu’ils ont créé au lieu de les faire cotiser de force.
Sam
Ps : je conseille à tous les internautes qui passent sur cette page d’aller lire ce texte bastiat.org/fr/secusoc.html... (presque prophétique) de Frédéric Bastiat, à propos des sociétés de secours mutuels. Nous ne pouvons pas dire que nous n’étions pas prévenus.
7. Le jeudi 08 février 2007 à 12:07, par duff
hmmm...
il ne faudrait pas oublié de mettre ne place un système tres stricte pour cela car imaginé qu'ils mettent u nsystème a la bonus/malus et je trouverais ca anormal.
On ne choisit pas sa santé.
Par contre il me semblerait justifié de d'indéxé le prix sur les risque que l'on fait prendre a son corps.
En effet, un fumeur, un alccolique devrons etre plus taxé ou avec des proposition d'aide a la desintoxication.
Par contre une personne obèse l'est souvent a cause de son patriimoine génétique, de même pour les cardiaque,...
bref, je trouve que cette idée est bonne mais elle doit se faire dans un cadre strict et doit incité les gens a faire attention a ce que leur a donner dame nature.
8. Le jeudi 08 février 2007 à 19:26, par HaraldSigurdarson
Mon cher Duff,
Quand vous souscrivez à un contrat d'assurance, je suppose que vous vous informez de sa teneur, que vous posez des questions. Alors, pourquoi imaginer aussitôt un carcan législatif autour d'un domaine qui devrait être libre? Pensez-vous que les gens soient stupides au point de signer sans réfléchir et s'informer?
Par ailleurs, croyez-vous qu'un assureur soit idiot au point de proposer des contrats dont les clauses agiraient comme de véritables repoussoirs?
Le but, c'est de rendre tout un chacun responsable. Ce qui implique qu'a contrario du système actuel, où mes cotisations servent entre autres à financer des cures de désintox à des alcooliques ou des drogués alors que je ne suis ni l'un ni l'autre, les gens devront assumer LEURS propres risques.
9. Le jeudi 08 février 2007 à 22:54, par privat privat
On parle beaucoup en ce moment du problème du pouvoir d'achat. Il y aurait là un excellent moyen d'en rendre immédiatement aux Français...!
10. Le vendredi 09 février 2007 à 01:48, par eiriatem
Les jours de ce monopole sont comptés!
En précurseur, j'ai quitté la SS pour une assurance privé , j'attends avec impatience cette grande victoire de la liberté individuelle, de la solidarité, de l'équité. La France sera libérée enfin !
Nicolas ce n'est pas de la rupture tranquille ... :)
11. Le vendredi 09 février 2007 à 08:28, par ernest
Un moyen simple pour améliorer l'efficacité du système serait de donner la possibilité aux Mutuelles complémentaires d'entrer en concurrence avec l'assurance maladie dès le 1er euro selon le choix des assurés. Les citadelles syndicales qui vivent du système et le protègent contre l'intéret du pays seraient prises à leur propre jeux et la France rentrerait en conformité avec la réglementation européenne.
12. Le vendredi 09 février 2007 à 09:44, par catherine ravard
Très bonne idée. Je vote oui tout de suite.
13. Le vendredi 09 février 2007 à 11:39, par privat privat
Pour revenir sur l'aspect solidarité : celleci étant financé par l'impôt et non les cotisation ssecu, celui qui cotiserait pour une autre assurance, moins chere, voyant son revenu augmenter, paierait un peu plus d'IR : il contribuerait donc un peu plus à la solidarité!! Génial non?
14. Le samedi 10 février 2007 à 10:39, par manu
Cela serait la porte ouverte à une médecine à deux vitesses.
J'espére que cela n'est pas dans votre programme
15. Le samedi 10 février 2007 à 13:12, par eiriatem
La médecine a déjà plusieurs vitesses!
Les riches peuvent déjà se payer les meilleurs hopitaux ou les meilleurs spécialistes. Beaucoup se payent des mutuelles à multiples "vitesses". Beaucoup n'ont que la SS de base!!! C'est donc ca votre médecine idéale?
C'est encore une idéologie bien ancrée dans notre pays.
Ensuite la France n'est pas leader dans le domaine de la santé malgré son modèle qu'on (soi-disant) lui jalouse. Remboursements dérisoires, cout pour les entreprises et les salariés astronomique, endettement, mauvaise gestion, mauvaise qualité de certains établissements, retard dans les équipements de santé ... et j'en passe!
En effet restons comme nous sommes et attendons que notre gouvernement nous élabore un énième plan de sauvegarde de la SS :)
16. Le dimanche 11 février 2007 à 08:21, par patrick
Le monopole est déjà mort depuis longtemps, ce n'est pas la fin du monopole qu'il faut demander mais l'application des lois et des règles en cette matière. Ce qui n'est pas le cas en particulier avec les pressions inadmissibles faites par les dirigeants de la SS qui veulent pénaliser ceux qui en parle (comme au bon vieux temps de l'URSS).
17. Le dimanche 11 février 2007 à 16:11, par catherine ravard
Il faudrait relancer la question la semaine prochaine pour avoir une réponse de NS.
18. Le dimanche 11 février 2007 à 18:47, par Laure Allibert
Je pense qu'on devrait avoir une réponse sous peu, en effet cette question fait partie des plus populaires (dans les cinq ou six premières).
19. Le lundi 12 février 2007 à 20:12, par Christof
La Cour de Justice Européenne a condamné la France car elle ne voulait pas transposer les directives européennes 92/49 et 92/76 dans le droit français, avec des amendes et des astreintes journalières très conséquentes. Les directeurs de Caisse d'Assurance Maladie, le ministre de la sécurité sociale s'opposent à la fin du monopole de la sécu. Et vous M. Sarcozy qu'elle en est votre position à ce sujet. Êtes-vous Libérale et de ce fait confirmer la fin du monopole de la sécu ou Communiste et affirmer aux français qu'ils sont obligés d'y côtiser sans avoir le droit à la libre prestation de services et au libre choix aux assureurs privés ? La seule obligation que je reconnaisse et la cotisation de l'allocation familliale.
20. Le mardi 13 février 2007 à 17:21, par julien frache
Chère laure, il n'y aura pas de réponse de la part de Sarkozy, le sujet est fermé!
De toute façon, je ne pense pas qu'il ait le courage d'y répondre.
En plus, quand on voit les réponses aux questions, c'est vraiment du cirage de pompes pour évitrer de ne froisser personne.
21. Le mardi 13 février 2007 à 17:40, par agor
... ce sujet démontre clairement comment faire semblant de faire du participatif, sans prendre de risques.
Cette question est essentielle et le sujet a été fermé assez tôt pour ne pas devenir trop populaire. Donc, pas de réponse... alors qu'il est aujourd'hui déjà plus populaire qu'un sujet déjà traité, mais moins 'sensible' (le cannabis).
Ce débat_sarkozy est une grande farce !!!
On pouvait s'y attendre, mais nous n'obtiendrons jamais une politique libérale de ceux qui détiennent/maintiennent le pouvoir : cela remet trop en cause les structures sur lesquelles ils basent leur pouvoir. Et, de droite comme de gauche, il prennent vite le goût de l'Etat qui les a mené là...
22. Le mardi 13 février 2007 à 18:33, par privat privat
Pour ceux que cela interresse : www.libreassurancemaladie.com...
23. Le mardi 13 février 2007 à 22:55, par Natsuhiboshi
Il faut se méfier de ces grandes annonces de fin de monopole de la sécurité sociale. Selon les sources, deux sons de cloche peuvent être entendus. Il y a celui dont vous parlez ici, fin du monopole et l'inverse aussi. En effet, la Commission européenne a rappelé en 2004 que « le marché commun des assurances complémentaires, mis en place depuis 1992, n'implique en aucun cas, le renoncement aux systèmes légaux de protection sociale des États membres, pas plus que la modification de leur organisation ». Je ne prends ici parti pour aucun des deux. Je tiens juste à signaler que la conclusion n'est pas si simple et est fort probablement sujette à interprétation. L'interprétation et l'application du droit communautaire est une chose complexe et il est fort à parier que nos magistrats eux-même sont divisés sur cette question.
24. Le mardi 13 février 2007 à 23:19, par eiriatem
> Natsuhiboshi
l'etat peut choisir de protéger sa ss à condition qu'elle soit dans les règles des traités. Ce n'est pas le cas en France.
25. Le mercredi 14 février 2007 à 13:58, par pétrone
Ne pas vouloir répondre à une question si importante montre bien la volonté de ne rien toucher au fond : avec une telle rupture tranquille, le système perverti et spoliateur perdurera.
Pour voter Sarkozy, il faudra vraiment avoir l'espoir facile.
26. Le mercredi 14 février 2007 à 14:00, par privat privat
Pour ceux qui voudraient aller plus loin :
www.alternative-liberale...
www.finmonopolesecu.consc...
27. Le mercredi 14 février 2007 à 14:01, par privat privat
Et à propos de l'expression "regime legal" évoquée par Natsuhiboshi : www.conscience-politique...
28. Le mercredi 14 février 2007 à 23:41, par privat privat
Les Français dans leur grande majorité trouvent dans l'Europe nettement plus d'inconvénients que d’avantages : plombier polonais, inflation masquée par le passage à l’Euro, délocalisation vers l’est, ouverture des frontières aux produits et à l’immigration, libéralisation des prix de l'énergie, constitution foireuse, adhésion de la Turquie et autres pays inconnus et sous-développés, expatriation fiscale...
Si on demande à chaque individus ce que l’Europe lui a apporté en plus, il aura du mal à y répondre spontanément.
Tout ces aspects ne contribuent pas à redorer le blason de politiques qui n’ont pas su nous convaincre que cette Europe était bonne pour nous.
Certains candidats se sont engouffrés dans ces thèses et prétendent s’opposer à cette Europe, trop vite nommée “Europe ultra-libérale”.
29. Le mercredi 14 février 2007 à 23:42, par privat privat
Et pourtant, si un candidat osait mettre au grand jour cette révolution, les Français toucheraient enfin et très concrètement un aspect positif de l’Europe car ils connaîtraient une hausse immédiate de leur pouvoir d’achat, avec toutes les conséquences économiques positives que cela aurait (hausse de la consommation donc baisse du chômage donc rentrée fiscales donc réduction de la dette...)
Ensuite, cela entraînerait de tels bouleversements que les services publics seraient entraînés dans un mouvement inéluctable de reformes, choses dont la France à grandement besoin, et cela aussi relancerait l’économie du pays.
Le problème est que si un candidat de premier plan s'engouffrait dans cette question à ce stade de la campagne, on ne disposerait pas du temps nécessaire d’ici les élections pour que le débat soit clarifié à temps.
On imagine tout de suite la riposte de la nunuche et de son neuneu prétendant que NS est ultra-libéral, antisocial...etc. Il faut donc espérer que celui qui sera él
30. Le mercredi 14 février 2007 à 23:42, par privat privat
-u osera dès le début de son mandat ouvrir cette porte....
31. Le jeudi 15 février 2007 à 09:06, par cavaoubien
D'après ce que je lis ici, Sarkozy, en guise de rupture tranquille c'est plutôt de l'immobilisme violent.... Pas près de revenir de Suisse moi...
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345 votes
Fin effective du monopole de la Sécurité sociale
Santé - Solidarité - Famille
par Laure, le mercredi 07 février 2007
Quand N. Sarkozy compte-t-il mettre en oeuvre de façon effective la fin du monopole de la Sécurité sociale, qui résulte des directives européennes de 1994 ? (92/49/CEE et 92/96/CEE). Je signale que la question a été également soulevée il y a un mois par le député UMP Jérôme Rivière (voir question écrite n°115253 sur http://www.questions.assemblee-nationale.fr/). Actuellement les personnes qui quittent les caisses anciennement monopolistiques doivent faire face à des procès qui semblent injustifiés au regard de la législation européenne.
Commentaires
1. Le mercredi 07 février 2007 à 16:47, par catherine ravard
Effectivement, si les textes européens existent, pourquoi empêcher la concurrence entre plusieurs assureurs français ? Chaque français devrait être libre de gérer ses cotisations maladie selon sa propre situation.
De plus, si la part des charges patronales (santé, retraite, chômage) était reversée à chaque salarié, celui-ci aurait alors la liberté de cotiser selon ses besoins individuels (voir article du point de jacques marseille - décembre).
2. Le mercredi 07 février 2007 à 17:24, par julien frache
Cela permettrait d'éviter de multiples procédures pour de plus en plus de citoyens.
Si seulement nous étions un pays libre dans nos choix ....
3. Le mercredi 07 février 2007 à 19:13, par Maurice
Effectivement, bonne question, la fin du monopole donnerait la liberté de choisir son mode de vie (cigarette, alcool, régime alimentaire), les français redevenant responsables de leurs propres vies. Et le slogan de Nicolas Sarkozy n'est-il pas de "redonner de la liberté aux français"?
Merci
4. Le mercredi 07 février 2007 à 19:41, par Awikatchikaen
En ce cas qu'en serait il des personnes les plus défavorisées ?
5. Le mercredi 07 février 2007 à 19:54, par Laure Allibert
Pour les personnes défavorisées il n'y aura rien de changé, puisque la CMU provient des impôts, et non des cotisations sociales.
Par ailleurs, les chiffres montrent que les assurances ou mutuelles privées reviennent bien moins cher que les cotisations d'assurance-maladie, même pour un smicard.
6. Le jeudi 08 février 2007 à 11:43, par samuel
« Le monopole est ainsi fait qu'il frappe d'immobilisme tout ce qu'il touche » (Frédéric Bastiat).
Les citoyens de ce pays ne sont pas plus idiots que ceux des autres pays, et si le pouvoir central cesse de décider à leur place, ils seront parfaitement capable de choisir eux-même leur assurance santé comme ils le font déjà pour leur mutuelle. De plus, il ne s’agit pas de « détruire » l’assurance santé, mais de laisser les citoyens disposer de la richesse qu’ils ont créé au lieu de les faire cotiser de force.
Sam
Ps : je conseille à tous les internautes qui passent sur cette page d’aller lire ce texte bastiat.org/fr/secusoc.html... (presque prophétique) de Frédéric Bastiat, à propos des sociétés de secours mutuels. Nous ne pouvons pas dire que nous n’étions pas prévenus.
7. Le jeudi 08 février 2007 à 12:07, par duff
hmmm...
il ne faudrait pas oublié de mettre ne place un système tres stricte pour cela car imaginé qu'ils mettent u nsystème a la bonus/malus et je trouverais ca anormal.
On ne choisit pas sa santé.
Par contre il me semblerait justifié de d'indéxé le prix sur les risque que l'on fait prendre a son corps.
En effet, un fumeur, un alccolique devrons etre plus taxé ou avec des proposition d'aide a la desintoxication.
Par contre une personne obèse l'est souvent a cause de son patriimoine génétique, de même pour les cardiaque,...
bref, je trouve que cette idée est bonne mais elle doit se faire dans un cadre strict et doit incité les gens a faire attention a ce que leur a donner dame nature.
8. Le jeudi 08 février 2007 à 19:26, par HaraldSigurdarson
Mon cher Duff,
Quand vous souscrivez à un contrat d'assurance, je suppose que vous vous informez de sa teneur, que vous posez des questions. Alors, pourquoi imaginer aussitôt un carcan législatif autour d'un domaine qui devrait être libre? Pensez-vous que les gens soient stupides au point de signer sans réfléchir et s'informer?
Par ailleurs, croyez-vous qu'un assureur soit idiot au point de proposer des contrats dont les clauses agiraient comme de véritables repoussoirs?
Le but, c'est de rendre tout un chacun responsable. Ce qui implique qu'a contrario du système actuel, où mes cotisations servent entre autres à financer des cures de désintox à des alcooliques ou des drogués alors que je ne suis ni l'un ni l'autre, les gens devront assumer LEURS propres risques.
9. Le jeudi 08 février 2007 à 22:54, par privat privat
On parle beaucoup en ce moment du problème du pouvoir d'achat. Il y aurait là un excellent moyen d'en rendre immédiatement aux Français...!
10. Le vendredi 09 février 2007 à 01:48, par eiriatem
Les jours de ce monopole sont comptés!
En précurseur, j'ai quitté la SS pour une assurance privé , j'attends avec impatience cette grande victoire de la liberté individuelle, de la solidarité, de l'équité. La France sera libérée enfin !
Nicolas ce n'est pas de la rupture tranquille ... :)
11. Le vendredi 09 février 2007 à 08:28, par ernest
Un moyen simple pour améliorer l'efficacité du système serait de donner la possibilité aux Mutuelles complémentaires d'entrer en concurrence avec l'assurance maladie dès le 1er euro selon le choix des assurés. Les citadelles syndicales qui vivent du système et le protègent contre l'intéret du pays seraient prises à leur propre jeux et la France rentrerait en conformité avec la réglementation européenne.
12. Le vendredi 09 février 2007 à 09:44, par catherine ravard
Très bonne idée. Je vote oui tout de suite.
13. Le vendredi 09 février 2007 à 11:39, par privat privat
Pour revenir sur l'aspect solidarité : celleci étant financé par l'impôt et non les cotisation ssecu, celui qui cotiserait pour une autre assurance, moins chere, voyant son revenu augmenter, paierait un peu plus d'IR : il contribuerait donc un peu plus à la solidarité!! Génial non?
14. Le samedi 10 février 2007 à 10:39, par manu
Cela serait la porte ouverte à une médecine à deux vitesses.
J'espére que cela n'est pas dans votre programme
15. Le samedi 10 février 2007 à 13:12, par eiriatem
La médecine a déjà plusieurs vitesses!
Les riches peuvent déjà se payer les meilleurs hopitaux ou les meilleurs spécialistes. Beaucoup se payent des mutuelles à multiples "vitesses". Beaucoup n'ont que la SS de base!!! C'est donc ca votre médecine idéale?
C'est encore une idéologie bien ancrée dans notre pays.
Ensuite la France n'est pas leader dans le domaine de la santé malgré son modèle qu'on (soi-disant) lui jalouse. Remboursements dérisoires, cout pour les entreprises et les salariés astronomique, endettement, mauvaise gestion, mauvaise qualité de certains établissements, retard dans les équipements de santé ... et j'en passe!
En effet restons comme nous sommes et attendons que notre gouvernement nous élabore un énième plan de sauvegarde de la SS :)
16. Le dimanche 11 février 2007 à 08:21, par patrick
Le monopole est déjà mort depuis longtemps, ce n'est pas la fin du monopole qu'il faut demander mais l'application des lois et des règles en cette matière. Ce qui n'est pas le cas en particulier avec les pressions inadmissibles faites par les dirigeants de la SS qui veulent pénaliser ceux qui en parle (comme au bon vieux temps de l'URSS).
17. Le dimanche 11 février 2007 à 16:11, par catherine ravard
Il faudrait relancer la question la semaine prochaine pour avoir une réponse de NS.
18. Le dimanche 11 février 2007 à 18:47, par Laure Allibert
Je pense qu'on devrait avoir une réponse sous peu, en effet cette question fait partie des plus populaires (dans les cinq ou six premières).
19. Le lundi 12 février 2007 à 20:12, par Christof
La Cour de Justice Européenne a condamné la France car elle ne voulait pas transposer les directives européennes 92/49 et 92/76 dans le droit français, avec des amendes et des astreintes journalières très conséquentes. Les directeurs de Caisse d'Assurance Maladie, le ministre de la sécurité sociale s'opposent à la fin du monopole de la sécu. Et vous M. Sarcozy qu'elle en est votre position à ce sujet. Êtes-vous Libérale et de ce fait confirmer la fin du monopole de la sécu ou Communiste et affirmer aux français qu'ils sont obligés d'y côtiser sans avoir le droit à la libre prestation de services et au libre choix aux assureurs privés ? La seule obligation que je reconnaisse et la cotisation de l'allocation familliale.
20. Le mardi 13 février 2007 à 17:21, par julien frache
Chère laure, il n'y aura pas de réponse de la part de Sarkozy, le sujet est fermé!
De toute façon, je ne pense pas qu'il ait le courage d'y répondre.
En plus, quand on voit les réponses aux questions, c'est vraiment du cirage de pompes pour évitrer de ne froisser personne.
21. Le mardi 13 février 2007 à 17:40, par agor
... ce sujet démontre clairement comment faire semblant de faire du participatif, sans prendre de risques.
Cette question est essentielle et le sujet a été fermé assez tôt pour ne pas devenir trop populaire. Donc, pas de réponse... alors qu'il est aujourd'hui déjà plus populaire qu'un sujet déjà traité, mais moins 'sensible' (le cannabis).
Ce débat_sarkozy est une grande farce !!!
On pouvait s'y attendre, mais nous n'obtiendrons jamais une politique libérale de ceux qui détiennent/maintiennent le pouvoir : cela remet trop en cause les structures sur lesquelles ils basent leur pouvoir. Et, de droite comme de gauche, il prennent vite le goût de l'Etat qui les a mené là...
22. Le mardi 13 février 2007 à 18:33, par privat privat
Pour ceux que cela interresse : www.libreassurancemaladie.com...
23. Le mardi 13 février 2007 à 22:55, par Natsuhiboshi
Il faut se méfier de ces grandes annonces de fin de monopole de la sécurité sociale. Selon les sources, deux sons de cloche peuvent être entendus. Il y a celui dont vous parlez ici, fin du monopole et l'inverse aussi. En effet, la Commission européenne a rappelé en 2004 que « le marché commun des assurances complémentaires, mis en place depuis 1992, n'implique en aucun cas, le renoncement aux systèmes légaux de protection sociale des États membres, pas plus que la modification de leur organisation ». Je ne prends ici parti pour aucun des deux. Je tiens juste à signaler que la conclusion n'est pas si simple et est fort probablement sujette à interprétation. L'interprétation et l'application du droit communautaire est une chose complexe et il est fort à parier que nos magistrats eux-même sont divisés sur cette question.
24. Le mardi 13 février 2007 à 23:19, par eiriatem
> Natsuhiboshi
l'etat peut choisir de protéger sa ss à condition qu'elle soit dans les règles des traités. Ce n'est pas le cas en France.
25. Le mercredi 14 février 2007 à 13:58, par pétrone
Ne pas vouloir répondre à une question si importante montre bien la volonté de ne rien toucher au fond : avec une telle rupture tranquille, le système perverti et spoliateur perdurera.
Pour voter Sarkozy, il faudra vraiment avoir l'espoir facile.
26. Le mercredi 14 février 2007 à 14:00, par privat privat
Pour ceux qui voudraient aller plus loin :
www.alternative-liberale...
www.finmonopolesecu.consc...
27. Le mercredi 14 février 2007 à 14:01, par privat privat
Et à propos de l'expression "regime legal" évoquée par Natsuhiboshi : www.conscience-politique...
28. Le mercredi 14 février 2007 à 23:41, par privat privat
Les Français dans leur grande majorité trouvent dans l'Europe nettement plus d'inconvénients que d’avantages : plombier polonais, inflation masquée par le passage à l’Euro, délocalisation vers l’est, ouverture des frontières aux produits et à l’immigration, libéralisation des prix de l'énergie, constitution foireuse, adhésion de la Turquie et autres pays inconnus et sous-développés, expatriation fiscale...
Si on demande à chaque individus ce que l’Europe lui a apporté en plus, il aura du mal à y répondre spontanément.
Tout ces aspects ne contribuent pas à redorer le blason de politiques qui n’ont pas su nous convaincre que cette Europe était bonne pour nous.
Certains candidats se sont engouffrés dans ces thèses et prétendent s’opposer à cette Europe, trop vite nommée “Europe ultra-libérale”.
29. Le mercredi 14 février 2007 à 23:42, par privat privat
Et pourtant, si un candidat osait mettre au grand jour cette révolution, les Français toucheraient enfin et très concrètement un aspect positif de l’Europe car ils connaîtraient une hausse immédiate de leur pouvoir d’achat, avec toutes les conséquences économiques positives que cela aurait (hausse de la consommation donc baisse du chômage donc rentrée fiscales donc réduction de la dette...)
Ensuite, cela entraînerait de tels bouleversements que les services publics seraient entraînés dans un mouvement inéluctable de reformes, choses dont la France à grandement besoin, et cela aussi relancerait l’économie du pays.
Le problème est que si un candidat de premier plan s'engouffrait dans cette question à ce stade de la campagne, on ne disposerait pas du temps nécessaire d’ici les élections pour que le débat soit clarifié à temps.
On imagine tout de suite la riposte de la nunuche et de son neuneu prétendant que NS est ultra-libéral, antisocial...etc. Il faut donc espérer que celui qui sera él
30. Le mercredi 14 février 2007 à 23:42, par privat privat
-u osera dès le début de son mandat ouvrir cette porte....
31. Le jeudi 15 février 2007 à 09:06, par cavaoubien
D'après ce que je lis ici, Sarkozy, en guise de rupture tranquille c'est plutôt de l'immobilisme violent.... Pas près de revenir de Suisse moi...
22.5.07
Non à la privatisation de la Sécu !

Si vous faites un Google sur "privatisation de la Sécu", vous risquez de tomber sur une page gauchiste : problèmes de la privatisation de la Sécu, qui vous expliquera doctement que la privatisation n'est pas possible. Je passe sur l'absurdité qui consiste à dire que "la santé et les retraites sont des domaines par nature non rentables". Demandez à votre médecin s'il pense que son activité est "non rentable". Demandez aux assureurs santé s'ils pensent que leur activité est "non rentable" (je rappelle en passant qu'ils sont moins chers que la Sécu pour une couverture au premier euro qui est meilleure). Comme quoi on peut être à Normale Sup et écrire n'importe quoi...
La question n'est pas là. Je suis toujours surprise d'entendre certains libéraux (comme ceux de www.libres.org) préconiser la privatisation de la Sécurité sociale.
D'abord parce que la SS (caisses, URSSAF...) est déjà privée (son côté "public" ne provient que de sa - prétendue - mission de service public, pour le reste, il s'agit bien d'organismes de droit privé).
Ensuite parce qu'un tel "machin", ça ne se privatise pas ; il faut construire (ou plutôt laisser construire) à côté. Tout comme la SNCF : qui voudrait racheter ce truc plein de dettes et de syndicalistes agressifs ? Ce qui compte, c'est moins la privatisation que l'ouverture à la concurrence.
Si les gens veulent rester dans une structure comme celle de la sinistre SS, que nous jugeons oppressive, libre à eux. Tout ce qu'on demande c'est de ne pas être obligés, nous, d'y rester.
Ceux qui ont peur que l'ouverture à la concurrence provoque la fin de ladite SS ont bien tort de s'inquiéter. D'abord parce que les dinosaures ont la vie dure ; ensuite, parce que si les Français sont réellement persuadés qu'il s'agit du meilleur système du monde, ils resteront assujettis (mais librement, cette fois) et assureront ainsi la survie de ce système. En Allemagne, le nombre de salariés assurés par des assurances privées (des vraies) ne dépasse guère 10%. Etant donné le peu de goût pour la liberté qu'ont certains en France, les pro-SS n'ont pas de souci à se faire. Je ne tiens pas compte ici d'un autre problème, celui des conséquences du déficit et de la dette, dont devraient être exemptés ceux qui sont hors SS (de même qu'ils ne paient plus CSG ni CRDS).
Vous voyez comme même une libertarienne de choc peut être raisonnable, parfois...
21.5.07
19.5.07
Lettre ouverte à M. Jérôme Rivière, député des Alpes-Maritimes
Monsieur le Député,
Vous avez eu l'excellente idée au mois de janvier de poser une question écrite numéro 115253 au ministère de la Santé sur la transposition en droit français des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE. Vous demandiez au ministre "de bien vouloir vous informer de l'état actuel du droit concernant l'obligation légale ou pas d'affiliation au régime de sécurité sociale français".
A ce jour cette question n'a pas encore reçu de réponse.
D'après le règlement de l'Assemblée nationale, "les questions ne sont valables que pour la durée d'une législature et, faute de réponse, une question devient caduque à l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée."
Monsieur le Député, votre question n'ayant pas obtenu de réponse après le délai initial de deux mois, vous êtes en droit, comme vous le savez, de signaler cette question au ministre pour exiger une réponse rapide.
Cela nous semble à nous, partisans de la liberté sociale, d'autant plus crucial que la législature arrive très bientôt à son terme.
Recevez toutes nos salutations.
------------------
Nous en parlions déjà en janvier.
Vous pouvez aller sur le site du député Jérôme Rivière ou lui écrire à secretariat (at) jerome-riviere (point) fr.
Vous avez eu l'excellente idée au mois de janvier de poser une question écrite numéro 115253 au ministère de la Santé sur la transposition en droit français des directives européennes 92/49/CEE et 92/96/CEE. Vous demandiez au ministre "de bien vouloir vous informer de l'état actuel du droit concernant l'obligation légale ou pas d'affiliation au régime de sécurité sociale français".
A ce jour cette question n'a pas encore reçu de réponse.
D'après le règlement de l'Assemblée nationale, "les questions ne sont valables que pour la durée d'une législature et, faute de réponse, une question devient caduque à l'expiration des pouvoirs de l'Assemblée."
Monsieur le Député, votre question n'ayant pas obtenu de réponse après le délai initial de deux mois, vous êtes en droit, comme vous le savez, de signaler cette question au ministre pour exiger une réponse rapide.
Cela nous semble à nous, partisans de la liberté sociale, d'autant plus crucial que la législature arrive très bientôt à son terme.
Recevez toutes nos salutations.
------------------
Nous en parlions déjà en janvier.
Vous pouvez aller sur le site du député Jérôme Rivière ou lui écrire à secretariat (at) jerome-riviere (point) fr.
18.5.07
Ils sont parmi nous : les libéraux
Il y a dans mon quartier un mur qui attire les affiches aussi sûrement que l'argent attire le fisc, ou les sinécures les fonctionnaires, ou la Sécu les inutiles. Après avoir vanté les mérites des candidats à la présidentielle, il va supporter (dans tous les sens du terme) les candidats aux législatives, tout cela en violation de la propriété privée, mais en France on a l'habitude, l'exemple venant d'en-haut...
Et cette fois c'est Sabine qui s'y colle (ou qu'on y colle). Evidemment, il y a toujours des racailles collectivistes de passage pour griffonner des imbécillités sur les affiches (cliquer sur l'image pour mieux voir - je n'ai pas "arrangé" la photo).
Et cette fois c'est Sabine qui s'y colle (ou qu'on y colle). Evidemment, il y a toujours des racailles collectivistes de passage pour griffonner des imbécillités sur les affiches (cliquer sur l'image pour mieux voir - je n'ai pas "arrangé" la photo).
Administration (post sans intérêt)
Je suis numéro 95 dans le classement des blogs français par nombre de visiteurs uniques établi par Criteo. Criteo, c'est ce petit machin orange qui utilise un algorithme sophistiqué pour afficher des blogs semblables aux miens (le seul blog libéral étant actuellement celui de JDCh qui a aussi le widget Criteo).
J'ai "upgradé" mon blog hier, ce qui améliore un peu la présentation.
J'ai "upgradé" mon blog hier, ce qui améliore un peu la présentation.
17.5.07
Musée de l'esclavage
Le thème de l'esclavage est très à la mode ces temps-ci. Inutile de dire que les libertariens y sont également très sensibles. Aussi il est temps pour vous d'aller visiter un jour prochain le Musée de l'esclavage. Eh oui, ça existe, c'est vraiment une honte pour la France...
Trouvé via Richard Hanlet (vive la médecine sans médecins !).
Trouvé via Richard Hanlet (vive la médecine sans médecins !).
16.5.07
Jacques Marseille sur Reichman TV
A regarder (ou écouter) l'entretien de Claude Reichman avec Jacques Marseille, particulièrement la seconde partie (fichier wmv de 67 Mo) qui aborde les sujets sociaux (santé, chômage, enseignement).
Jacques Marseille mentionne le livre "La santé n'est pas un droit" de Guy Vallancien. Je n'ai pas lu ce livre, mais, mis à part le titre qui énonce une vérité élémentaire (sauf pour ceux qui revendiquent les faux droits), il semble que l'auteur y préconise des solutions ultra-étatiques. Dommage !
Jacques Marseille mentionne le livre "La santé n'est pas un droit" de Guy Vallancien. Je n'ai pas lu ce livre, mais, mis à part le titre qui énonce une vérité élémentaire (sauf pour ceux qui revendiquent les faux droits), il semble que l'auteur y préconise des solutions ultra-étatiques. Dommage !
15.5.07
14.5.07
2007-2012 : un quinquennat raté ?
C'est de la politique-fiction dans le numéro d'économie-matin de cette semaine et c'est bien vu (enfin, c'est un peu tôt pour le dire). Nous sommes en 2012. Economie-matin dresse le bilan du quinquennat achevé. François de Closets ne juge pas ce quinquennat raté, car d'après lui Sarkozy a "bouclé le sale boulot" - mais pour Eric Revel son principal échec est le chômage, qui reste élevé.
Il a réussi en tous cas à bien siphonner l'argent du contribuable, puisque la dotation présidentielle (le budget de l'Elysée) s'élève à 70 millions d'euros en 2012 (contre 32 millions en 2006, et "seulement" 3 en 1995 - bravo Chirac !).
Evidemment, Sarkozy se représente aux élections de 2012, et ses adversaires de l'Alliance sociale démocrate préparent leurs primaires : qui de Royal, Bayrou et Montebourg sera le candidat démocrate ?
Et puisqu'on est dans l'anticipation, le dessinateur Trez a déjà préparé l'épitaphe de notre bien-aimé président...
Il a réussi en tous cas à bien siphonner l'argent du contribuable, puisque la dotation présidentielle (le budget de l'Elysée) s'élève à 70 millions d'euros en 2012 (contre 32 millions en 2006, et "seulement" 3 en 1995 - bravo Chirac !).
Evidemment, Sarkozy se représente aux élections de 2012, et ses adversaires de l'Alliance sociale démocrate préparent leurs primaires : qui de Royal, Bayrou et Montebourg sera le candidat démocrate ?
Et puisqu'on est dans l'anticipation, le dessinateur Trez a déjà préparé l'épitaphe de notre bien-aimé président...

13.5.07
La rupture... Toujours la rupture...
La France, pays socialiste conservateur, ne connaît que la rupture dans la continuité. Déjà, en 1971...
Alors Sarkozy, héritier de Mitterrand ?
Alors Sarkozy, héritier de Mitterrand ?
11.5.07
10.5.07
Des nouvelles de la santé...
1) Signalé par un membre de notre forum : un amendement à la directive Bolkestein concernant les services de santé :
Santé : Bolkestein revient par la petite porte2) Au Canada, le courageux docteur Chaoulli continue d'enfoncer le clou. Rappelons que ce médecin français installé au Canada a réussi à enfoncer un gros coin dans le monopole de l'assurance-maladie canadien, tellement étatisé qu'à force d'attentes et de délais il met en danger la vie des malades. A présent, il lance des services de santé parallèles au monopole, ce qui fait pousser les hauts cris aux esclavagistes :
May 9, 2007
Des eurodéputés libéraux et conservateurs ont réclamé mardi une réintégration des services de santé dans la loi européenne de libéralisation des services (ex-directive "Bolkestein") adoptée fin 2006, à l'occasion d'un vote adopté en commission. Le député libéral néerlandais Toine Manders a réussi à faire adopter un amendement en ce sens à l'occasion de l'adoption, en commission parlementaire, d'un simple rapport sur les services de santé rédigée par la députée socialiste française Bernadette Vergnaud. Ce texte n'a toutefois à ce stade aucune valeur législative.
Les services de soins de santé et pharmaceutiques avaient été exclus de la directive libéralisant les services dans l'Union européenne, adoptée en novembre 2006. Le texte avait au préalable été vidé des points les plus polémiques de l'ex-directive "Bolkestein" (du nom de l'ex-commissaire européen au Marché intérieur). Le commissaire européen à la santé Markos Kyprianou a récemment lancé une consultation sur le secteur de la santé, en évoquant son intention de présenter fin 2007 ou en 2008 une directive sur les soins transfrontaliers, visant à encadrer les traitements médicaux à l'étranger et préciser les règles de remboursement. Dans le cadre de cette réflexion en cours, le rapporteur socialiste Bernadette Vergnaud préconisait une directive (loi) spécifique sur la mobilité des patients et des professionnels de la santé. Elle invitait donc la Commission à présenter "une directive sur les services de santé". Mais un amendement appelle désormais Bruxelles "à soumettre au Parlement une proposition pour réintroduire les services de santé" dans la loi européenne sur les services.
Cet amendement a été retenu par 24 députés de la commission du Marché intérieur, 18 votant contre. Courroucés, les socialistes ont alors décidé de voter contre leur propre rapport, ainsi détourné de son message initial. Le rapport de sept pages, objet de plus de 200 amendements au total ce qui reflète son caractère sensible, a néanmoins été adopté dans son ensemble par 20 voix contre 18.
9.5.07
Qu'attendre de Sarkozy ?
Réponse courte : rien.
Réponse plus longue : il est depuis longtemps au pouvoir, et qu'a-t-il fait ? Rien. Que propose-t-il ? Bien peu de chose. Qui est-il ? L'héritier naturel du chiraquisme. Ses points forts ? Comme Chirac, conquérir le pouvoir (c'est fait) et s'y accrocher (ça reste à faire). Quelle est son ambition ? La même que ses prédécesseurs, garder le pouvoir le plus longtemps possible. Ses idées maîtresses ? Arrivisme et opportunisme valent mieux que conviction et action.
Mais tout de même, soyons positifs, faut-il attendre de lui des mesures libérales ?
Bien peu :
Jacques Marseille indique que ces deux dernières réformes (service minimum et régimes spéciaux), ainsi qu'un budget en équilibre en 2008, seraient "trois signaux forts".
Et réduire la dette et l'Etat-providence, privatiser les mammouths étatiques restants, rendre leur pouvoir aux gens (comme entériner la fin effective du monopole de la SS ou permettre les retraites par capitalisation) ? N'y comptez pas trop. Il n'est ni Thatcher, ni Reagan, ni même le Bonaparte du Consulat.
Réponse plus longue : il est depuis longtemps au pouvoir, et qu'a-t-il fait ? Rien. Que propose-t-il ? Bien peu de chose. Qui est-il ? L'héritier naturel du chiraquisme. Ses points forts ? Comme Chirac, conquérir le pouvoir (c'est fait) et s'y accrocher (ça reste à faire). Quelle est son ambition ? La même que ses prédécesseurs, garder le pouvoir le plus longtemps possible. Ses idées maîtresses ? Arrivisme et opportunisme valent mieux que conviction et action.
Mais tout de même, soyons positifs, faut-il attendre de lui des mesures libérales ?
Bien peu :
- une remise en cause partielle et timide de la carte scolaire (mais en gardant un objectif de "mixité sociale" !)
- quelques allègements fiscaux - à la marge. Supprimer l’impôt sur les successions serait une bonne chose. Il en a parlé, mais le fera-t-il ?
- un service minimum garanti en cas de grève (c'est mieux que rien, mais c'est un emplâtre sur une jambe de bois - le service minimum, on l'a déjà chaque jour !!)
- une réforme des régimes spéciaux (abolition des privilèges des fonctionnaires en matière de retraite) : la fera-t-il ? C'est sans doute la réforme la plus délicate. Je doute très fort qu'il soit capable de la conduire à son terme.
Jacques Marseille indique que ces deux dernières réformes (service minimum et régimes spéciaux), ainsi qu'un budget en équilibre en 2008, seraient "trois signaux forts".
Et réduire la dette et l'Etat-providence, privatiser les mammouths étatiques restants, rendre leur pouvoir aux gens (comme entériner la fin effective du monopole de la SS ou permettre les retraites par capitalisation) ? N'y comptez pas trop. Il n'est ni Thatcher, ni Reagan, ni même le Bonaparte du Consulat.
Le Cri
Le cri du contribuable a à présent son site web : le Cri, ce qui nous permet de voir les dessins de Miège (on trouve d'autres dessins de Miège sur les 4 Vérités).
7.5.07
Trois articles
Gontrand Cherrier, court, précis et direct, sur l'évolution de la CJCE en matière de SS : Sécurité Sociale et Doctrine. A lire pour ceux qui désespèrent de quitter la matrice sécubuesque...
Dans le Québécois libre de cette semaine : le marché de la stupidité humaine, qui nous parle politique et élections. J'aime bien ce paragraphe sur le mythe de la Sécu :
Dans le Québécois libre de cette semaine : le marché de la stupidité humaine, qui nous parle politique et élections. J'aime bien ce paragraphe sur le mythe de la Sécu :
On proposera une assurance santé obligatoire qui n’a d’assurance que le nom (en l’absence de prime liée au risque, de contrat, de garantie) et qui détourne plus de 20% du salaire complet: c’est la symbolique « Sécu » à laquelle le citoyen est tellement attaché, tel le chien à sa chaîne. Une chaîne héritée du communisme français, qui remonte à 1945, mais qui est solide, car les gouvernements (non communistes) n’ont eu de cesse de la renforcer au fil des ans, bien qu’elle contrevienne autant à la législation européenne qu’au droit de l’homme à disposer librement des fruits de son travail.Dans le camp adverse, l'aveuglement continue. Daniel Lenoir est un énarque qui a exercé différentes responsabilités dans l'OSSO (Organisation de la Sécurité Sociale Obligatoire, copyright Georges Lane), MFP, MSA, CNAM, etc, et est à présent à la Mutualité française. Il publie un article assurance-maladie, un dilemme difficile dans la revue Etudes des bons pères jésuites, article qu'il faut lire pour appréhender la haine du marché qui anime tous ces gens. Il reconnaît les difficultés de la SS française (il serait difficile de les nier), mais il écarte d'un simple geste, comme "désastreuse", la seule solution qui offre une issue : le marché. Voici ce qu'il en dit :
On constate, au passage, que personne n’imagine faire relever de la seule logique de marché la question de l’équilibre entre recettes et dépenses, sinon à enregistrer les effets désastreux qu’aurait, tant sur le plan sanitaire que social, l’impossibilité pour la plupart d’entre nous de couvrir le coût des risques liés à la maladie, qui peuvent être totalement insurmontables pour la plupart des personnes.Il ne sait donc pas ce que c'est qu'une assurance, une vraie, pas la SS à la française qui n'est qu'un mécanisme de spoliation aveugle et de redistribution arbitraire. Pas étonnant qu'il suggère, l'air de ne pas y toucher, des tours de vis supplémentaires dans le système soviétique : fin du "colloque singulier", fin du paiement à l'acte, organisation et coordination (on ne dit plus "planification", c'est trop connoté), etc. Tout ça pour lutter contre les "inégalités de santé", liées au revenu (quelle horreur, il y a des gens qui gagnent plus que d'autres et peuvent donc être mieux soignés), et les "inégalités d'accès aux soins", dues selon l'auteur à la "multiplication des dépassements d'honoraires" (quelle horreur, ces médecins qui vivent des malades, au lieu de soigner gratuitement) !
5.5.07
Les royales énormités
Retour au thème majeur de ce blog. Lors du débat entre les deux comédiens candidats du second tour, le thème de la sécurité sociale et en particulier de l'assurance-maladie a été à peine évoqué.
Et Royal ? Elle aimerait qu'on la traite de "femme publique" ?
Ségolène Royal : Au moment du départ à la retraite, au lieu de recruter des douaniers, je recrute des infirmières.On voit d'emblée la conception socialiste : la société n'est qu'un vaste parc (à huitres ?) régi par l'Etat. Impôts, cotisations sociales, l'argent des retraites, voire vos petites économies, tout ça c'est de l'argent "public", à la disposition des petits dictateurs au pouvoir pour en faire ce que bon leur semble. (Pour rappel, les cotisations sociales font partie du salaire, c'est un "salaire différé".)
Nicolas Sarkozy : Mais non, ce n’est pas possible, Madame. La fonction publique hospitalière est payée par un autre budget que le budget de l’Etat.
Ségolène Royal : Vous plaisantez ! Tous les fonds publics, tout se tient.
Nicolas Sarkozy : Parce que vous pensez que vous gérez l’assurance maladie.
Ségolène Royal : Non, ce n’est pas moi, mais c’est quand même de l’argent public dépensé, des cotisations payées sur les salaires.
Nicolas Sarkozy : Vous ne pouvez pas redéployer entre les collectivités territoriales et l’Etat et entre l’Etat et l’assurance maladie. Ce n’est pas vous qui décidez.
Et Royal ? Elle aimerait qu'on la traite de "femme publique" ?
3.5.07
Pourquoi je ne voterai pas Sarkozy
D'abord parce que mon vote n'a aucun poids et ne représente rien. Voter est donc une perte de temps. Je partage totalement l'analyse de Mickaël Mithra : pourquoi je ne vote pas, que je vous invite à lire si vous êtes dubitatif, ou démocrate, ou républicain, ou les trois réunis.
Ensuite parce que, somme toute, un président de la république n'est pas important et a peu de pouvoir, autre que le pouvoir de nuisance habituel des politiciens. Peu de pouvoir direct sur moi, en tous cas (car je ne doute pas qu'il ait un pouvoir étendu sur la clique pléthorique de fonctionnaires qui sont sous ses ordres).
Incidemment, l'offre politique est vraiment très médiocre en France ces temps-ci. On sait bien que les politiciens ne sont pas les plus intelligents, les plus intègres, les plus capables (sinon ils seraient dans le privé et gagneraient honnêtement leur vie au lieu de faire ce métier de voyous), mais cette année on bat des records de médiocrité.
Pour finir, pourquoi suis-je décidée à ne pas aller voter, et surtout pas pour le candidat socialiste de droite ? Parce qu'aujourd'hui j'ai reçu son prospectus du second tour, et on peut y lire ceci, écrit en gros :
Pour un libertarien, la réussite n'est pas le fait du hasard ou de l'hérédité : elle découle du fait qu'on rend service au reste de la société (service qu'on fait évidemment payer, car la gratuité est un mythe, sauf pour les voleurs). Mettre "la réussite au service de la solidarité", c'est instaurer la prédation étatique comme moyen de gouvernement, par la "solidarité" forcée. Voter, c'est affirmer qu'on est d'accord avec ce genre de principes, et qu'on accepte d'être volé.
Ensuite parce que, somme toute, un président de la république n'est pas important et a peu de pouvoir, autre que le pouvoir de nuisance habituel des politiciens. Peu de pouvoir direct sur moi, en tous cas (car je ne doute pas qu'il ait un pouvoir étendu sur la clique pléthorique de fonctionnaires qui sont sous ses ordres).
Incidemment, l'offre politique est vraiment très médiocre en France ces temps-ci. On sait bien que les politiciens ne sont pas les plus intelligents, les plus intègres, les plus capables (sinon ils seraient dans le privé et gagneraient honnêtement leur vie au lieu de faire ce métier de voyous), mais cette année on bat des records de médiocrité.
Pour finir, pourquoi suis-je décidée à ne pas aller voter, et surtout pas pour le candidat socialiste de droite ? Parce qu'aujourd'hui j'ai reçu son prospectus du second tour, et on peut y lire ceci, écrit en gros :
Le rêve français, c'est une France où la réussite est au service de la solidarité.Pour moi, cette phrase exprime l'essence du collectivisme à la française (et Royal aurait aussi bien pu la mettre dans son papier à elle).
Pour un libertarien, la réussite n'est pas le fait du hasard ou de l'hérédité : elle découle du fait qu'on rend service au reste de la société (service qu'on fait évidemment payer, car la gratuité est un mythe, sauf pour les voleurs). Mettre "la réussite au service de la solidarité", c'est instaurer la prédation étatique comme moyen de gouvernement, par la "solidarité" forcée. Voter, c'est affirmer qu'on est d'accord avec ce genre de principes, et qu'on accepte d'être volé.
Second prix 2007 du retournement de veste : Jacques Séguéla
1er décembre 2006:
A la sociologie, c'est Ségolène Royal qui gagne car Ségolène n'est rien d'autre que l'incarnation de l'attente du moment. La victoire de Ségolène Royal serait une formidable libération comme en 1981, libération des idées, des moeurs, des dynamismes, des passions. La France va redevenir la France.1er mai 2007 :
Il y aura un vrai sursaut, une vraie mutation en France et celui qui a le plus de chance de l'emporter, ce n'est pas la charrette de Ségolène Royal, le tracteur de Bayrou mais la formule 1 de Nicolas Sarkozy.
2.5.07
L'événement du jour : au théâtre ce soir !
Conformément aux directives du Plan Quinquennal "Culture pour tous - Kolkhoze toujours", notre vénérable ORTF propose ce soir un programme citoyen et festif exclusivement théâtral sur les trois chaînes publiques françaises :
A l'entracte solidaire obligatoire, seront diffusées des réclames pour la Préfon, la RATP, la SNCF, la MGEN, l'Amicale des Orphelins de la Police Nationale et le Chabichou du Poitou. N'en profitez pas pour aller vidanger l'écluse, mauvais citoyen !
Camarades, quel que soit votre choix, j'espère que vous saurez apprécier la pièce des luttes politiques, sans mort dans les coulisses (les élections seront royales).
Bon théâtre à tous !
- 1ère chaîne (en noir et blanc) : "La dinde et le poulet", comédie de Labiche, (retransmise également en ondes longues sur tous les postes à galène de la TSF d'Etat), jouée par la troupe "Bambi, Flanby et leurs amis" ;
- 2ème chaîne : "La gourde et le gourdin", farce en 2 actes de Marcel Aymé, joué par les comédiens du petit théâtre de Guignol, en direct. On ne sait pas encore qui jouera Gnafron ;
- 3ème chaîne : "Ubu presque roi" d'Alfred Jarry, suivi de "La mère Ubu se rebiffe", d'après Michel Audiard. Sous-titrage pour malentendants et indépendantistes en breton, corse, occitan, basque, créole, alsacien, SMS et zyva-dans-le-neuf-trois.
A l'entracte solidaire obligatoire, seront diffusées des réclames pour la Préfon, la RATP, la SNCF, la MGEN, l'Amicale des Orphelins de la Police Nationale et le Chabichou du Poitou. N'en profitez pas pour aller vidanger l'écluse, mauvais citoyen !
Camarades, quel que soit votre choix, j'espère que vous saurez apprécier la pièce des luttes politiques, sans mort dans les coulisses (les élections seront royales).
Bon théâtre à tous !
1.5.07
Moquons-nous de nos éminences
Mieux qu'Alice ("ouh ouh !") : Ségolène Royal :
Nicolas Sarkozy risque de devenir le premier président de la Ve République non chauve, d'origine étrangère, et ayant subi l'épreuve de l'entartage :
Nicolas Sarkozy risque de devenir le premier président de la Ve République non chauve, d'origine étrangère, et ayant subi l'épreuve de l'entartage :
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